Le journal d’un enfant des guerres

Article : Le journal d’un enfant des guerres
Crédit: Image d'Ali Ahmad via pixabay
14 décembre 2023

Le journal d’un enfant des guerres

Au milieu des décombres, l’enfant oscille entre la tristesse palpable devant la destruction et la curiosité, cherchant à comprendre le monde qui s’effondre autour de lui. Les ruines deviennent le décor de ses émotions complexes : la peur se mêle à la résilience alors qu’il tente de trouver un refuge émotionnel. La tristesse s’exprime à travers les vestiges de son ancienne vie, tandis que l’espoir émerge, parfois fragile, à travers les débris, symbolisant la possibilité de reconstruction et de renouveau.

Image par Annette Jones de Pixabay


Assis dans l’ombre d’une pièce, les murs ébréchés portent les cicatrices des jours où la paix était mon amie constante. Les échos lointains des explosions résonnent comme un refrain mélancolique, perçant le silence qui autrefois résonnait des rires insouciants d’enfants. Mes jours, autrefois empreints d’innocence, sont désormais enveloppés dans le voile sombre et insidieux de la guerre.


Chaque matin, le soleil tente de se lever timidement, luttant pour percer l’ombre pesante des ruines qui entourent notre humble refuge. Ma vie d’enfant se transforme en une danse précaire entre les décombres et les souvenirs qui se brisent comme du verre. Les ruelles, autrefois remplies de jeux joyeux, sont désormais jonchées de débris, devenant le reflet poignant de la fragilité de notre existence.

Photo de Matti Karstedt sur pexels / Manifestation en soutien à l’Ukraine


Les hurlements des avions déchirent le ciel, chaque sifflement des projectiles ressemble à une note discordante dans une symphonie de terreur. Mes nuits sont hantées par le fracas des armes, mon sommeil est un refuge éphémère entre les secousses des explosions. La chambre qui fut autrefois mon sanctuaire est maintenant un cocon fragile, impuissante face aux horreurs qui se déchaînent à l’extérieur.


À mesure que les jours s’égrènent, l’insouciance de l’enfance cède le pas à une maturité imposée. Les jeux, jadis égayés par des rires insouciants, cèdent la scène à la lutte quotidienne pour la survie. Mes pieds nus foulent un sol meurtri, et mes yeux d’enfant portent le fardeau des témoignages silencieux du désastre.
Pourtant, au cœur de cette tragédie, persiste une lueur fragile d’espoir. Des visages familiers partagent le fardeau, la solidarité devenant notre ancre face à la tempête dévastatrice. Dans les instants de calme relatif, nous partageons des récits, des sourires fugaces qui
transcendent les horreurs qui nous entourent.

Image par Welcome to All ! ツ de Pixabay


Je suis un enfant de la guerre, sculpté par ses vicissitudes. Mon quotidien évolue en équilibre précaire entre la douleur et la résilience, entre des cicatrices invisibles et l’espoir tenace qui refuse de fléchir. Dans ce récit chaotique, je cherche la force de demain, une lueur qui transcende les ténèbres et guide mes pas vers un avenir où les échos de la guerre ne seront plus que des souvenirs lointains.

Image par Ali ahmad de Pixabay / enfants syriens pendant la guerre

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